L’exemple de l’enquête appréciative

Depuis plus de trente ans, les psychologues ont évolué, comme en médecine, d’un paradigme de traitement de la maladie à un paradigme de prévention de la maladie, puis à un paradigme d’amélioration de la santé (Maddux, 2002). En effet, la santé psychologique, aussi parfois appelée santé mentale, était traditionnellement comprise dans une perspective psychiatrique et se définissait par l’absence de symptômes négatifs ou de maladie (Keyes, 2003). Or dès 1946, l’Organisation mondiale de la santé reconnaissait que la santé est un état plus complet, qui ne se restreint pas à l’absence de maladie (OMS, 1948). Aujourd’hui, il est généralement accepté que la santé psychologique inclut tant l’absence de manifestations négatives que la présence de manifestations positives, deux facettes nommées détresse psychologique et bien-être psychologique (Keyes, 2006; Massé et al., 1998; Veit & Ware, 1983).

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Cet article est paru dans le magazine Psychologie Québec de septembre 2011, vol. 28, no 5.